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25-26 impasse du Caroux, Douch - 34610 Rosis
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le village de douch et le mouflon

Un peu d’histoire

Et d’abord ce nom étrange, Douch. La racine est pré romaine ; duco a le sens de « conduire », « mener ». Et de fait, Douch est l’endroit ou plusieurs sources se rejoignent, pour continuer dans le même ruisseau. C’est la même racine que le mot « aqueduc ».

 

Le saviez-vous ?

Les origines de Douch

Savez-vous que le Haut Languedoc contient un plus grand nombre  de dolmens et menhirs que la Bretagne ? ces monuments jalonnent les chemins empruntés dès le néolithique, et peut être avant par les pasteurs qui quittaient l’été la plaine biterroise. Ces chemins, « drailles » ou « calades » en occitan étaient encore utilisés récemment par les troupeaux, et le sont désormais par les randonneurs.

Le Plo des Brus, à quelques kilomètres de Douch, fut rapidement une place forte contrôlant ces voies, et un important lieu d’échange et de commerce entre les peuples romanisés de la plaine et ceux du Massif Central.

Au lieu-dit « la croix de Douch », se trouvait un mansio, sorte de gîte d’étape.

Les périodes d’invasions et le haut Moyen âge ont laissé peu de vestiges. Cependant, la découverte de tombes mérovingiennes à l’église Ste Marie de Douch et à la chapelle de St Martin du froid sur l’Espinouse prouvent l’existence de petits sanctuaires chrétiens.

Le premier document écrit mentionnant Douch date de 966, et établit clairement le village comme un centre civil et religieux.

L’histoire du village se confond ensuite avec celle de la région..

Le caractère sauvage des alentours en fit tout naturellement un point de maquis pendant la seconde guerre mondiale.

Le Général de Gaulle évoque ce combat qui opposa une section du maquis de Bir Hakeim, sous les ordres du Lieutenant de Roquemaurel, a une colonne allemande forte de deux cent hommes. Le combat tourna à l’avantage des maquisards, qui perdirent néanmoins deux hommes, et réussirent à s’enfuir vers l’Espinouse grâce à leur parfaite connaissance du terrain, et à un épais brouillard. Les nazis perdirent leur commandant et une dizaine d’hommes. En représailles, ils incendièrent le presbytère de l’église, qui avait servi de refuge aux maquisards.

D’autres combats opposèrent les résistants à l’armée d’occupation nazie dans la région, notamment sur le pont de la Mouline, sur la route de Murat sur Vèbre, où 9 jeunes résistants perdirent la vie.

Jusque dans les années 60, le village a vécu en quasi autarcie ; à l’origine, l’élevage bovin prédominait (15 vaches en 1913), mais peu à peu l’élevage des brebis et des chèvres a pris le dessus. Les brebis étaient de race Lacaune, dont le lait sert à la fabrication du fromage de Roquefort. De 47 habitants, répartis dans 14 foyers en 1891, le village en compte cinq.

Le saviez-vous ?

Le mouflon dans les massifs Caroux-Espinouse

 Parler de la réserve nationale de faune du massif Caroux-Espinouse (Hérault) , c’est d’abord évoquer le projet de création du Parc National du Caroux, auquel elle doit sa paternité. Ce projet avait été élaboré dès 1950 par Mr Jean Prioton, alors conservateur des eaux et forêts à Montpellier.

Si ce projet ne put aboutir, il constitua le socle majeur du futur Parc naturel régional du Haut Languedoc, crée en 1973 .

Le but était d’assurer la conservation du milieu naturel, et favoriser l’observation et la recherche scientifique. Une place était également prévue pour la revalorisation de l’agriculture, de la sylviculture, de l’élevage de montagne, et de la « récréation » du public.

Dès la première version du projet figurait le souhait de voir s’effectuer un repeuplement en gibier autochtone, ainsi que l’introduction du mouflon de Corse.

Forestiers et chasseurs donnèrent leur accord, mais plusieurs années s’écoulèrent encore avant que le projet ne se concrétise.

Ce n’est que le 27 mars 1956 qu’un arrêté ministériel créait officiellement la réserve domaniale de chasse du Caroux, d’une superficie de 1564 hectares.

Par un curieux concours de circonstance, le premier lâcher de mouflons dans la réserve eut lieu quinze jours avant la date de publication de l’arrêté.

Le 12 mars 1956, deux femelles et deux mâles furent lâchés au Pas de la Lauze .

En quatre ans et demi, vingt et une bêtes furent lâchées, et l’opération s’avéra un succès, malgré le « grand incendie du Caroux », qui en 1962, parti entre le col de la Plane et le col de l’Ourtigas, ravagea 2500ha de landes et de hêtraies.

Aujourd’hui, l’effectif de la  population de mouflons sur les deux massifs est difficile à quantifier faute de comptage précis récent, mais il n’est pas rare d’en surprendre dans tous les coins du massif, à condition de se faire discret, car le mouflon, s’il n’est pas dangereux ou agressif envers l’homme, n’en reste pas moins un animal sauvage et craintif.

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Notre gîte du Caroux, totalement indépendant et entièrement équipé, permet d'accueillir 2-3 personnes. Au calme, il dispose d'une petite terrasse donnant sur la nature.

extrait des avis google

Ce qu’en pensent les voyageurs

NOTÉ EXCELLENT

Basé sur 45 avis

Notre gîte est Situé dans le hameau de Douch, au coeur du haut-languedoc

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